Formes Galéniques
Découvrez les différentes formes galéniques et leur utilisation….Tube granules, monodoses, teintures mères…
Action recherchée
Découvrez les différentes actions des remèdes homéopathiques en fonction du type de pathologies
Souches
Découvrez l’index des différentes souches utilisées en homéopathie.
Similitude, individualisation et infinitésimal…
Homéopathie
L’homéopathie ou homœopathie (du grec όμοιος / hómoios, « similaire » et πάθος / páthos, « souffrance » ou « maladie ») est une pratique de médecine alternative inventée par Samuel Hahnemann en 17961. Elle consiste à traiter une maladie par des substances diluées qui, si elles étaient concentrées, provoqueraient des symptômes similaires à ceux du patient. En raison des dilutions extrêmes utilisées, les remèdes homéopathiques sont dépourvus de principes actifs2. L’homéopathie ne présente aucune efficacité supérieure à l’effet placebo pour l’association française pour l’information scientifique et nombre de scientifiques3, tandis que pour d’autres son efficacité n’est pas démontrée et nécessiterait des études complémentaires avant de trancher4.
La pratique homéopathique repose sur trois principes : la similitude, l’individualisation des cas et l’infinitésimal5. L’utilisation de l’infinitésimal a été proposée par Hahnemann au début du xixe siècle avec la publication de « Organon der Heilkunst » (Organon de l’art de guérir)6.
Dilution et homéopathie…
La mémoire de l’eau
La « mémoire de l’eau » est le nom donné, en 19881, au cours d’une controverse médiatique, à une hypothèse du chercheur, médecin immunologue, Jacques Benveniste selon laquelle l’eau qui a été en contact avec certaines substances conserve une empreinte de certaines propriétés de celles-ci alors même qu’elles ne s’y trouvent statistiquement plusNote 1.
Une série d’expériences réalisées pour valider cette hypothèse est alors présentée par des tenants de l’homéopathie (qui pratique une dilution très importante des principes actifs) comme une validation scientifique de celle-ci. La reproduction de l’expérience par des chercheurs anglais ayant donné un résultat négatif2, et aucune explication satisfaisante n’ayant été proposée, les chimistes estiment que le concept de mémoire de l’eau n’est qu’un artéfact expérimental. Il continue cependant d’être étudié par certains scientifiques3, dont le professeur Luc Montagnier, lauréat du Prix Nobel de médecine en 20084,5, qui estime que Benveniste avait globalement raison, malgré des résultats qui « n’étaient pas reproductibles à 100 % »6.