Dépendance au tabac ? L’homéopathie peut vous délivrer
Une personne est considérée comme étant dépendant de l’alcool ou du tabac lorsqu’elle ne résiste plus au besoin de consommer. Elle ne peut plus se passer de prendre ou de consommer un produit sans souffrir psychiquement et physiquement. Un verre occasionnel de scotch et de whisky n’est pas néfaste pour le corps, mais une bouteille pour entamer la journée est une toute autre histoire : c’est la dépendance. Le but de l’homéopathie est donc de réduire et d’éradiquer cette addiction qu’il s’agisse de tabac ou d’alcool.
La dépendance, l’addiction et la toxicomanie
Un spécialiste parle de dépendance lorsque la vie d’une personne tourne exclusivement ou largement autour de la reprise et de la recherche d’un alcool et de tabac. Elle peut s’installer progressivement ou brutalement selon le concerné et le produit.
Il peut devenir dépendant d’un tel produit (drogue, etc.) sans s’en rendre compte. Cet état peut être classé en deux catégories : physique et psychique.
La première déclenche l’état de manque se manifestant par l’insomnie, la diarrhée, les douleurs et tout ce qui touche le corps de la victime tandis que la deuxième entraîne une sensation d’angoisse, de malaise pouvant aller jusqu’à la dépression.
Un expert parle d’addiction lorsqu’un individu ne peut plus se passer de la drogue. Il ne peut pas contrôler son envie puisque le désir de recommencer s’avère toujours plus fort. Un sujet peut donc être accro à un produit (médicament, alcool, tabac, drogue) à une situation, notamment une relation amoureuse, ou à une pratique (travaux, sport, jeux vidéo, etc.).
Il devient toxicomane lorsqu’il prend un produit, que ce soit licite ou illicite, pour pouvoir échapper à une réalité qu’il trouve difficile à vivre. Son angoisse revient une fois que le produit cesse de faire effet. Un toxicomane augmente ainsi la fréquence des prises et les doses pour avoir l’état qu’il cherche. Il finit souvent par vivre par et pour la drogue.
Se soustraire à l’accoutumance à l’aide de l’homéopathie
Le patient peut se faire aider par une médecine douce telle que la sophrologie, la relaxation ou l’acupuncture suite à une désaccoutumance alcoolique ou tabagique. L’homéopathie est aussi une méthode efficace pour réduire les envies fougueuses de refaire ces pratiques.
L’arrêt de tous types de drogues passe toujours par la consultation médicale puisque le médecin traitant est le seul à pouvoir juger de l’utilité ou non d’une cure de désintoxication. C’est lui qui prescrit le traitement à suivre pour faciliter la désaccoutumance.
Il est souvent aisé de rechuter une fois passé le temps délicat de ce sevrage et cela même en participant à des témoignages ou en suivant une séance de psychothérapie.
L’homéopathie peut ainsi apporter la meilleure des solutions pour éviter la reprise du tabac et la période de ré alcoolisation qui occasionne le plus souvent la consommation très importante qu’avant le sevrage provoquant un sentiment d’échec total.
Les remèdes proposés
Le patient doit prendre le Nux Vomica, notamment lorsqu’elle ne présente aucune complication, mais tombe dans un état de somnolence. Un consommateur occasionnel peut par contre prendre les granules du Lachesis Mutus. 5 granules à raison de 2 fois par jour doivent être consommés.
Le Natrum Sulfuris, quant à lui, est prescrit au désintoxiqué qui ne peut pas se coucher sur son flanc droit à cause de la dilatation considérable de son foie. Il ressent ainsi un certain soulagement lorsqu’il se couche sur le flanc gauche. Il se peut que la diarrhée survienne après chaque repas.
Le Mercurius traite le dépendant de l’alcool et du tabac ayant une langue couverte d’un enduit jaunâtre et très épais ainsi qu’une salivation importante.
Il est toujours conseillé de consulter un spécialiste surtout lorsqu’une somnolence importante est observée chez la personne à sevrer. Il en est de même si elle affiche une agressivité et qu’elle a tendance à faire des mouvements anormaux. Seul un médecin peut lui prescrire le traitement approprié à ce moment.
Ces exemples ne sont qu’indicatifs et il est toujours essentiel de se référer à un professionnel pour indiquer le remède le plus adapté à cet état. Il peut étudier les granules et leur quantité à prendre selon chaque circonstance et chaque patient (durée et degré d’accoutumance, l’âge du patient, addiction forte ou non, etc.).
Les avantages et inconvénients de ces remèdes
Cette médecine douce offre plusieurs avantages par rapport à la médecine allopathique même si elle présente quelques inconvénients.
Avantages
Ses traitements contre l’addiction peuvent être utilisés par tout le monde, mis à part les patients en présence d’allergie liée à un médicament. Il n’y a pas de danger en ce qui concerne l’âge et le taux d’addiction.
Les remèdes homéopathiques n’ont pas d’effet néfaste sur la défense immunitaire, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des médicaments traitant l’accoutumance. Ils ne provoquent pas non plus d’effet secondaire et ils n’occasionnent pas d’altération des sens.
Ils sont aussi faciles à prendre puisque les granules sont sous forme de billes, certains peuvent être sous forme de gouttes ou de poudre sucrée. Ils n’engendrent pas de nouvelle addiction.
Inconvénients
La disponibilité des produits est le souci de cette médecine douce. Il se peut qu’un traitement ne soit pas disponible dans une pharmacie même si la plupart des médicaments sont généralement accessibles avec facilité.
Trouver le bon remède requiert également du temps, c’est la seule faille du principe d’individualisation. Le patient doit être à l’écoute lui-même, en analysant les symptômes et en tenant compte des modes d’amélioration et d’aggravation de son état.
Astuces pour éviter et sortir de la dépendance alcoolique et tabagique
Derrière chaque individu esclave de l’alcool et du tabac se cache toujours une histoire et un parcours différents. Il faut noter que l’abstinence est le moyen le plus efficace pour ne pas se faire piéger.
Le fait de reconnaître son état est déjà un grand pas pour sortir de ce processus d’addiction emmenant à la toxicomanie. Boire un verre d’alcool moins de 3 à 4 fois par semaine permet d’éviter la création d’un état d’appartenance.
Boire seul est une mauvaise idée, ce réflexe peut amener à l’addiction totale. Le meilleur moyen d’éviter ou de sortir de cet asservissement est d’abord le refus de s’y soumettre.
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